Aurélia Steiner d'Ajacciu è ...
Ba-Zong!
Ma prima di seguire Aurélia mi ero fermato a lungo davanti a quel duplice ritratto che tanto incantò Sebald[i]e prima di lasciare il museo, sono sceso ancora nei sotterranei, dove è esposta una collezione di ricordi e cimeli napoleonici.
Je sentais que vous me reveniez de l’envers du monde dessous la jupe grise avec votre méridien, le voyez-vous encore mon méridien d’Ajaccio sous la jupe grise?
C’est gros, votre méridien napoléonique, la création unique, le petit caporal, che potevamo anche chiamare « L’autre » o« L’ancien » :
« Ah ! Si l’ autre était encore là ! »
C’est grand votre petit caporal, je vous disais Aurélia Steiner, e poi quando sentivamo il deflagrare di una bomba dopo un silenzio assoluto ci mettevamo a ridere e all’unisono esclamavamo: “C’est Barthélemy!” Ou bien: “C’est Joubert[ii](le canonnière qui fait tousser le brutal, il tire le canon!”
E allora la canonnière d’Aurélia Steiner non la chiamavo più “Petit Caporal” ma“Joubertière, le Barthélemy ou la Machine-à-moulure ou la Giberne de Joubert, la Joubertière : «Ah ! Si le Joubert était encore là ! »
[i] Cfr. W.G. Sebald,
Breve escursione ad Ajaccio, in: Idem,
Le Alpi nel mare, trad.it, Adelphi Milano 2011.
[ii] Barthélémy Catherine Joubert est né à Pont de Vaux(Ain) le 14 avril 1769, la même année que Bonaparte. Joubert a vingt ans lorsqu’éclate la révolution. S’enthousiasmant pour les idées nouvelles, il s’enrôle avec ardeur dans la garde nationale à Dijon, puis à Pont de Vaux. Sa carrière militaire connaît une ascension rapide et brillante. Elle dure de 1791 à 1799 et se déroule presque entièrement en Italie. Général de brigade à 26 ans, à 27 ans il devient le plus jeune général de division en activité dans l’armée. Joubert joue un rôle primordial dans la célèbre victoire de Rivoli au côté de Bonaparte et se distingue dans le passage du Tyrol à la tête d’un corps d’armée de trois divisions. Il est l’un des généraux les plus marquants du Directoire ; sa mort prématurée à la bataille de Novi, à 30 ans le 15 août 1799, l’empêche de participer au coup d’état préparé par Siéyès et oblige ce dernier à lui chercher un successeur : c’est finalement Bonaparte qui accomplit le coup d’état du 18 brumaire à sa place.