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Il mondo non è banale? ░ Il linguaggio conveniente del Sublime Prefetto

¨ Sutta  (vedico: s ū tra; letteralmente: filo * ) del linguaggio conveniente del Sublime Prefetto ** Mia Nonna dello Zen così ha udito: una volta dimorava il Sublime Prefetto presso la Basilica di Sant’Antonio, nel codice catastale di Padua. E il Sublime così parlò: “Quattro caratteristiche, o mio bhikkh ū *** , dirigente dell’area del decreto di espulsione e dell’accoglienza e dirigente anche dell’area degli enti locali e delle cartelle esattoriali e dei fuochi d’artificio fatti come Buddho vuole ogni qualvolta che ad esempio si dica “cazzo di Buddha” o anche “alla madosca” o “gaudiosissimo pelo”, deve avere il linguaggio conveniente, non sconveniente, irreprensibile, incensurabile dagli intercettatori; quali quattro? Ecco, o mio dirigente che ha distrutto le macchie: un dirigente d’area parla proprio un linguaggio conveniente, non sconveniente, un linguaggio conforme alla Dottrina del Governo, non in contrasto con essa, un linguaggio gradevole, non sgradevole, un lin...

La grande crise de rire

TROUSSE DE SECOURS

Rue89 est partenaire du Théâtre du Rond-Point, à Paris, autour de la programmation "Trousse de secours".

Le poète Charles Pennequin : une grande crise est une crise de rire

Publié le 16/06/2013 à 09h46
C’est notre cadeau de ce dimanche : une tranche de poésie décapante, extraite de la performance de Charles Pennequin dans le cadre du cycle « Trousses de secours » du Théâtre du Rond-Point, en partenariat avec Rue89.
Né en 1965, Charles Pennequin est poète, dessinateur et vidéaste. Il publie son premier livre, « Le père ce matin », en 1993 aux éditions Carte Blanche, alors dirigées par le peintre Mathias Pérez. Vient ensuite son ouvrage le plus remarqué, « Dedans », aux éditions Al Dante.
Vidéos à l’arrache. Ecriture dans les blogs. Dessins sans regarder. Improvisations au dictaphone, au microphone, dans sa voiture, dans certains TGV. Quelques cris le long des deux voies. Petites chansons dans les carnets. Poèmes délabrés en public. Ecriture sur les murs. Charles Pennequin écrit depuis qu’il est né.

Pas plus réel que le poème

Le poète et performeur a une devise : opérer des torsions, des pirouettes pour faire passer la vie dans la parole ; la poésie c’est la parole traversée, la parole qui traverse toute vraie parole d’une grande crise, et pour sa part une grande crise de rire.
Biodégradé, Charles Pennequin n’existe pas, il n’est pas là. Vous croyez le voir, mais quand vous le voyez, vous ne voyez pas Charles Pennequin. Pour le voir, il faut le croiser en dedans. Charles Pennequin n’a pas d’existence à proprement parler, il n’est pas réel comme on l’entend, on n’entend pas le mot réel de la même oreille que lui. Charles Pennequin pense qu’il n’y a pas plus réel que le poème dans lequel lui-même existe.
Plusieurs riverains avaient pu assister à certaines des représentations de « Trousses de secours » ; pour tous, un extrait vidéo de la performance de Charles Pennequin :
CHARLES PENNEQUIN À TROUSSES DE SECOURS